Fleur2Palmier a lance un nouveau tag sur les transports que Camille c'est empressée de transmettre sur la toile.
Alors voici les règles du jeu et je m'y colle.
"Si la patate t’arrive dans les mains (ou sur l’écran on va pas chipoter) à toi de nous raconter :
- ta pire expérience dans les transports,
- celle qui t’a fait sourire, parce qu’il faut mieux rire que pleurer dans certains cas!
- le mode de transport le plus original que tu aies pratiqué, celui dont tu souviendras longtemps par sa particularité, son originalité
Bien entendu à la fin tu relances la patate à qui tu veux, je suis pas bien méchante je n’impose pas de nombre de victimes."
-La pire experience: Il y a eu L'aventure des exams en train.
Et puis le retour vers les USA. J'en avais déjà parlais mais je vous re-explique. Nous sommes aux alentours de la mi-aout. J'ai mon vol dans exactement une semaine quand nous apprenons la tentative d'attentats échoués a Londres. Mon vol c'est Toulouse-Londres, Londes-Atlanta... Panique.
Durant une semaine je suis avec attention les informations de la British Airways avec qui je partais. Les informations changent tous les jours, j'espère juste que mon vol ne sera pas annule. J'ai deux valises énormes et lourdes, je pars pour 6 mois et sur 2 saisons. J'avais prevu de prendre mon sac de montagne en cabine pour transporter plus, c'est foutu.
Arrive le jour fatidique. Arrivée a l'aéroport, obliges d'acheter de l'eau a prix d'or sur place car bouteilles interdites. Les informations sont toujours contradictoires. A l'enregistrement on me dis que je ne peux pas tenir avoir ma sacoche d'ordi. Il faut tout mettre dans une poche en plastique. Ils hésitent même de me dire que je devrais mettre mon ordinateur dans la valise (j'avais entendu assez d'histoire d'horreur sur le sujet), heureusement non je peux le garder a la main, et utiliser ma sacoche pour mettre ce qui me reste.
Un agent me dis que les limitations en kg des valises sont toujours les mêmes, alors qu'on m'avait dis au téléphone qu'ils toléraient plus. Me voila donc au milieu de l'aéroport en train de défaire mes valises et de fourrer plein d'affaires dans les mains de mon père.
L'enregistrement est fait. J'ai une boule a l'estomac, mon disque dur externe et mon appareil photo sont dans les valises. J'espere les revoir. Les cadenas sont bien sur interdits.
En attendant de me rendre a l'embarquement je passe un peu de temps avec mes parents, nous en profitons pour faire un tour au comptoir de la british qui nous dis ben que si j'aurais pu garder mon materiel electronique a la main et que oui je peux mettre mon ordinateur dans la sacoche. Je manque en etrangler quelques uns, je leur dis qu'ils ont interet a ce que je retrouve mes affaires en entier. Quelle connerie.
Mais le manque d'organisation ne fait que commencer.
A l'heure prévue me voila en direction de l'embarquement. Il n'y a aucun personnel, mais la file d'attente des passager ne fait que grossir. Le temps passe, il n'y a plus de places assises car elles sont déjà prises par les passagers pour un autre vol, nous faisons la queue. Je vois l'heure d'embarquement arriver et passer sur ma montre. Je n'ai qu'une heure a Londres pour changer d'avion. Une demi-heure environ après l'heure a laquelle nous aurions du décoller, l'embarquement commence, ils ont enfin trouve du personnel pour faire les fouilles corporelles avant d'embarquer. Deux files, une d'homme l'autre de femmes, des gens qui ne savent pas que les liquides sont interdis (bonjour les martiens qui n'allument ni télé ni radio), des retards, une asthmatique qui s'entend dire qu'elle ne peux pas prendre ses médicaments, ils finirons quand même pas lui laisser prendre la ventoline.
J'ai soif. On a toujours plus soif quand on a pas accès a boire.
Enfin c'est mon tour, on me fouille. Un baume a lèvres que j'avais oublie fini dans la poubelle. Je négocie pour pouvoir garder mon étuis a lentilles et mes lentilles que je ne veux pas risquer de perdre.
Dans l'avion l'histoire n'est pas finie. Comme nous avons raté notre créneau de décollage, il nous faut maintenant attendre une nouvelle autorisation.
C'est finalement avec 1h30 de retard que nous roulons sur le tarmac. Nous sommes en vol quand je vois passer l'heure de décollage de ma correspondance londonienne. Je rage. Arrives a Londres, c'est la course. Avec une autre passagère en partance elle pour une correspondance a Miami. Nous avions toujours l'espoir que ce soit autant le bazar a Londres et que les correspondances aient pris du retard. On nous fait enlever nos chaussures et passer une autre sécurité, on nous fait tourner en rond avant de nous dire que ah mais non, ils sont partis vos avions.
Deuxième visite a un comptoir de la British. On explique notre cas. Il n'y a pas d'autres vols pour nos destinations. Le seul avion pour les USA c'est NY. Si j'avais su je l'aurais pris, ça m'aurais permis d'être mieux vis a vis du décalage horaire. Ma compagne d'infortune et moi restons donc a Londres. Heureusement la British paye l'hotel.
On nous demande si on veut récupérer nos bagages ou pas. Quand j'apprends qu'ils seront juste entreposes dans un coin de l'aéroport je ne me pose pas la question. Et c'est armée de deux valises géantes que je me traine jusqu'au bus (encore fallait il trouver le bon), hésitations, il fait froid. Enfin voila le bon bus. L'hôtel, les escaliers, pas d'ascenseurs bien sur. Je me demande pourquoi mes valises sont aussi chargées. 24h a ne rien faire. A pester. J'ai pu joindre le répondeur d'Hubby pour lui annoncer la nouvelle. Et dire qu'il avait fait des réservations a l'hotel pour nous.
Toute seule dans ma chambre d'hôtel les doutes reviennent. Je me pose des questions, je ne suis plus tout a fait sure de ma décision.
Ce n'est que le lendemain, en me dirigeant vers la sécurité que je réalise qu'avec tout ce bordel j'ai oublie de prendre ma pilule!
L'aéroport de Gatwick est extrêmement bien organise au niveau sécurité, pourtant il est bien plus grand et international que Toulouse...
Enfin je prends mon vol. La situation n'a certainement pas aide pour les retrouvailles avec mon homme. Apres 8 mois de séparation ce n'est déjà pas évident alors 24h de stress en plus. Depuis je prends encore plus de marge que d'habitude entre les vols.
-L'expérience sourire: Alors c'est pas tant que c'était rigolo, c'est surtout que j'ai eu beaucoup de chance et que j'en ai bien profité.
Nous sommes en 2004, je dois prendre l'avion depuis Paris pour Atlanta puis Valdosta pour aller voir mon parrain. Il y a foule a Charles de Gaulle. Les gens se précipitent a l'embarquement pour être les premiers dans l'avion.
Sachant que nous en avons pour 8 a 9h de vol je ne suis pas franchement pressée de m'enfermer avec les autres passagers. Et puis piétiner dans le queue alors que de toute façon j'ai ma place, je ne vois pas l'intérêt.
Quand il ne reste qu'une dizaine de personne je me levée enfin. L'agent au sol prends mon billet puis me demande si je voyage seule. Oui. Il passe mon billet dans la machine et m'annonce que l'avion est plein et que du coup je suis surclassée. Je le regarde surprise, ben non c'est pas une blague. Me voila a voyager en business dit!
J'arrive devant mon siège... merde je suis devant le mur qui sépare la Business et lère classe. J'aime pas ça. Ça me fatigue les yeux. Je demande du coup a l'hôtesse si il est possible de changer. Je lui explique pourquoi, elle est très gentille et comprends. Elle me dis de patienter, qu'il faut attendre que tout le monde soit dans l'avion.
Tout le monde est la, l'hôtesse raconte a un passager de business près d'une fenêtre que je suis malade en vol si je ne suis pas a cote du hublot. L'homme fort gentil, s'avère être americain et accepte aussitôt d'échanger sa place avec moi.
C'est le meilleur vol de ma vie. J'ai vu Manhattan depuis le hublot, j'ai voyage dans une siège des plus confortables avec plain de petits plus, on m'a propose champagne et jus d'orange au décollage. Je n'ai pas pris le champagne car l'alcool en vol ce n'est pas ce qu'il y a de mieux. Le tout servi dans de vrai verres. Pour le repas il y avait un menu. La classe quoi. J'en sourie encore. Ça donne envie d'avoir les moyens, c'est sur! Il y a avait même des crèmes pour le visage et les mains dans les toilettes.
Depuis je prends toujours mon temps a l'embarquement, mais ça ne c'est pas reproduit.
-Le plus original: J'aurais pu vous raconter le jour ou j'ai essaye de faire du monoski (oui ça a bien existe, heureusement pas longtemps), ou comment mes parents ont organise une course de luge dans des casseroles, poêles et plat pour le four (taille géante car cuisine de centre de vacances).
Mais finalement le souvenir le plus fort que j'ai c'est mon baptême de l'air en parapente. Mes parents pratique ce sport de vol libre depuis longtemps, ils ont même fait de la compétition, même si ma maman a depuis arrêté. Avec les premières voiles, on ne restait pas longtemps en l'air, c'était presque de la descente directe, et puis au fur et à mesure, les voiles se sont améliorée et les passionnés peuvent maintenant rester dans les airs de nombreuses heures.
Aujourd'hui pour un baptême de l'air et même un apprentissage du parapente, l'instructeur et l'élève sont l'un devant, l'autre derrière. Dans les années 80-90, il existait des biplace un peu différents. Les sellettes étaient l'une a cote de l'autre. Je devais avoir 8 ou 9 ans quand mon père m'a amenée avec lui sur une voile de ce type.
Mon plus gros souvenir c'est le décollage. Il faut courir le long de la pente pour que la voile se gonfle d'air et prenne le vol, or j'étais encore petite et encore plus courte sur pattes qu'aujourd'hui. Du coup alors que mon père courait encore sur la terre ferme, je me suis retrouvée en train de courir dans les airs. Impression étrange mais fort rigolote.
Des moments passés dans les airs, je n'en ai finalement que peu de souvenirs. Je sais que c'était très calme hormis le bruit du vent dans la voile et les bip de l'altimètre (à moins que ce soit un variomètre) de temps en temps, que j'ai pu voir mon école et le sol tout en bas. Je n'avais pas du tout peur car mon papa m'avais mis en confiance. La vue étais incroyable, nous volions un peu comme les oiseaux, sans moteurs, au grès du vent et des thermiques.
L'atterrissage c'était bien passe, j'étais grisée par ce vol et j'aurais bien recommencer.
Il avait promis de m'emmener un jour ainsi a l'école, mais ça ne c'est jamais fait.
J'ai bien cherche sur Internet, mais impossible de mettre la main sur une photo. J'ai demande a mon Papa et je n'ai en effet pas rêve, c'était bien deux sellettes l'une a cote de l'autre. "cela se faisait a l'époque.." "pas mal mais plus difficile à piloter, maintenant, on est l'un derrière l'autre".
Il faudrait peut être que je demande a mon papa de m'y initier de nouveau quand je pourrais aller en France... faire de nouveau des gonflages et laisser la voile t'emmener dans les airs sur quelques mètres...
Bon alors je refile la patatotransports a: Nancy et a Flannie, et puis a MissBrownie bien sur si L'Alouette n'a pas encore eu le temps de te taguer.
[Image: www.hotelaquitaine.fr]
Chouette chouette ce tag ! J'ai beaucoup aimé le surclassement en avion (moi qui ait tendance à vouloir embarquer parmi les premières, je vais prendre mon temps ^^), et le vol en parapente, ça m'a donné envie...
RépondreSupprimerLe parapente me donne drôlement envie d'essayer.
RépondreSupprimerEn tout cas merci de t'être prêter au jeu de ce tag, je trouve ça super sympa de le suivre de blog en blog!
@Londoncam: moi aussi avant je me précipitait... enfin depuis même en prenant mon temps je n'y ai pas eu droit.
RépondreSupprimerPour le parapente tu n'as qu'a demander à tonton ;)
@Fleur2Palmier: C'est une sensation étrange que de voler sans moteur. Mon père vole parfois avec des oiseaux autour dans les thermiques.
Avec plaisir, c'est un tag intéressant je trouve.
Bah alors, tu avais oublié de venir sur mon blog me prévenir du tag!
RépondreSupprimer@MissBrownie: OUps! Guilty (coupable). J'ai complètement oublié.
RépondreSupprimerHeu je vais chez toi te le dire alors? :P