mardi 29 janvier 2008

Du pays du chomage à celui des opportunités

En France à ma sortie de l'université, je croyais trouver du travail dans ma filière: le tourisme. J'avais de beaux diplômes, des stages en entreprises à revendre, des petits boulots d'été et beaucoup de motivation. Je voulais travailler, non seulement pour accroître mon expérience mais aussi pour me payer un billet d'avion pour retourner voir Hubby.
En 1 an j'ai été hôtesse sur une péniche où je passais plus de temps à laver et servir qu'à utiliser mes connaissances touristiques avec les touristes. J'ai fait des inventaires au milieu d'étudiants et gens à la recherche de la moindre offre que les agences de travail temporaire daignaient te confier. J'ai été acceptée comme vendeuse de sandwich, sans trop y croire, à mi-temps, avec un CDD renouvelé deux fois et puis hop à la porte.
Je ne compte plus le nombre de candidatures envoyées dans ma filière, les demandes aux CDT et CRT (Comité départemental et Régional du tourisme), aux offices de tourisme, à l'agence de voyage où j'avais fait un stage et qui voulais m'employer à l'époque et m'a répondu qu'ils ne cherchaient personne alors qu'ils avaient une annonce d'offre bien visible.
La fois où je me suis pointée pour un entretien d'hôtesse d'accueil pour une agence, j'avais de l'expérience pour avoir fait se travail gratuitement et plus d'une fois durant mes études sous formes 'd'actions professionnelles'. J'avais fait 1h de bus pour m'entendre dire suite à l'entretien groupé au milieu de girafes: "Vous êtes intéressante mademoiselle mais vous êtes trop petite." Pardon? Il n'y avais rien d'indiqué concernant la taille dans leur annonce, ce que je leur ai dis. "Ah mais c'est que ça serais de la discrimination de le marquer dans l'annonce." Ben oui voyons, quand on te le dis en face c'est politiquement correct.
Il y a aussi eu le courrier me disant que je ne correspondais pas au poste, ben oui moi et mes 4 ans d'étude en tourisme, moi et ma carte de guide-interprète régional on ne correspondais pas à "cherche guide pour conduire, accompagner et guider des touristes dans la région."
Ce qui m'énervais c'est qu'on ne me donnais même pas ma chance, pas un entretien, rien pour me faire savoir que je correspondais un peu. Non, en général c'était une lettre voire rien, pour me dire que je manquais d'expérience.
Je n'y croyais plus et je ne croyais plus en moi ni en mes capacités. J'avais fini en BTS avec les meilleurs notes de toute la région mais on ne me voulais même pas comme caissière.

Et puis je suis partie rejoindre Hubby aux USA. Certes il y avait le problème du permis de travail. Mais même avec sa j'étais ébahie.
"Vous avez un CV très intéressant mademoiselle", des compliments sur mes nombreuses expériences, sur mes études aux entretiens que j'ai eu pour chaque candidature envoyée.
Il y avait Hubby qui me motivais. Je n'y croyais plus comme je disais, mais lui il croyait en moi. Il me disais et me dis toujours que j'ai l'expérience qui faut, voire plus d'expérience que nécessaire pour le boulot. J'ai à chaque fois eu des entretiens où les employeurs étaient prêt à m'offrir le poste si ce n'est pour le problème du visa. J'ai reçu des offres dont je pourrais encore rêver si j'étais en France.
On m'a offert des postes tel que Responsable marketing de la section groupe dans un parc privé, Assistante du Manager de l'accueil dans un hôtel, Concierge (assistante personnelle des clients du site), etc.

Depuis début Janvier je n'ai plus de 2e travail car c'est la saison creuse pour cet ancien travail. J'ai pris une semaine de repos et je me suis remise à la recherche d'emploi. J'ai déposé 4 CV en tout. Deux dans des boutiques du centre commercial, pour l'un d'eux, la responsable m'a pris directe en entretien et dans la semaine qui suivait se renseignait sur mes références, l'autre ne m'a pas contactée. Un autre dans un supermarché qui m'a rappelée, mais que je n'ai pas pris eu le temps de contacter (oups la vilaine!), et enfin celui que je veux vraiment pour faire les réservations dans un gros hôtel du coin.
Vendredi matin j'avais mon 4e entretien avec cet hôtel (un pré-entretien, un entretien, un entretien téléphonique et pour finir le 4e étais avec des collègues potentiels), après ça je me suis rendu à la formation pour le travail dans la boutique du centre commercial.
Aujourd'hui l'hôtel m'a rappelé pour m'offrir le poste.
J'ai donc trois emplois... moi qui n'avais réussi qu'à vendre des sandwichs à mi-temps.
Les USA ne sont pas un eldorado comme certains peuvent le croire, mais c'est un pays d'opportunité, et un pays dont la culture du travail sait reconnaitre la motivation des gens.
Oui certes, il faut travailler plus de 40h par semaine, certes le SMIC n'est pas aussi élevé qu'en France, la protection en cas de maladie c'est de la merde. Mais ici si tu veux travailler tu peux. Alors merci les USA. Je rigolais bien quand Mr.Sarcozy lors de sa campagne électorale voulais faire revenir les jeunes qui partaient à l'étranger pour chercher du travail. Rêvez Mr. je préfère ce pays qui sait m'offrir une chance à un vrai travail et qui m'aide à garder la tête haute.

Note: je ne recommande à personne les USA quand on est à la recherche d'un travail due aux problèmes d'immigration. Cependant je veux dire aux jeunes qu'il y a des pays en Europe qui sont prêt à reconnaitre leurs diplômes tous frais et leurs stages et à leur laisser leur chance. Il faut toujours croire en soi et en ses capacités. Ne laissez jamais les employeurs qui ont trop de choix de candidats vous faire croire le contraire.

Et vous le travail? Vous avez trouvé facilement en sortant de l'université? Si vous avez bougé à l'étranger que pensez vous des différences?

Edit:
Ceci est mon expérience, ce n'est heureusement pas le cas de tous le monde.
On pourrait croire que je ne trouve que du négatif en France, mais c'est loin d'être le cas. Il y a beaucoup de choses qui me manquent et je ne parles pas que de la bouffe et la famille ;)

14 commentaires:

  1. Je crois que j'ai eu de la chance. En fait, je n'ai jamais vraiment cherché en France car je suis partie en Allemagne pour mon stage de DESS et suis restée. Le 1e poste, j'ai mis un mois 1/2 à le trouver, le suivant (après mon congé parental), 1 mois. Certes, je suis trop diplomée pour mon poste mais les postes qui me correspondraient mieux ne sont pas compatibles avec ma vie perso (maman solo) et je suis très bien payée (nettement plus qu'en France) donc je n'ai pas à me plaindre. Ici, le problème, c'était plutôt qu'à 23 ans, j'étais trop "jeune" pour avoir fait tant d'études (les Allemands aussi diplomés ont facilement entre 25-30 ans).

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  2. Le problème de l'emploi en France est lié essentiellement à la complexité administrative qui est quasi inexistente dans le monde anglo-saxon . Seuls, en France, les gros systèmes ont les moyens de s'en sortir grâce à leurs services spécialisés de ressources humaines. Les petites entreprises qui n'ont pas les moyens de s'offrir de telles prestations se "débrouillent" comme elle peuvent alors qu'elles représentent plus de la moitié des emplois et sont en croissance. Les grosses entreprises, elles, sont toutes en récession(Cf les plans de restructurations endémiques qui sévissent dans ces boites).

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  3. aaah, il y aurait de quoi disserter pendant des heures sur ce sujet.
    Pour ne pas envahir les coms, je dirais ceci: que ce soit pour mes amis ou moi, sortant d'écoles de commerce on a pas eu trop de mal à trouver du boulot dans nos branches respectives. Moi j'ai eu la chance en plus, c'est vrai, de chercher à Londres et de trouver en un mois et demi un job qui me plaisait. Mais les agences de recrutement ne se pressaient pas à ma porte non plus, et je n'ai pas eu des tonnes d'entretien là-bas ! J'en aurais sûrement eu plus après ma première expérience, c'est clair, tout comme en France.
    En France, j'ai eu beaucoup de chance aussi puisque je n'ai pas eu à faire une vraie recherche d'emploi. J'ai entendu parler de mon futur poste par une ancienne collègue, j'ai postulé, passé les entretiens et ai été retenue, donc je suis rentrée d'Angleterre avec un job en poche. Maintenant, pour la suite, je ne sais pas, parce qu'à terme j'aurai envie de changer de branche. Mais j'arriverai avec des compétences et plus d'éxpériences sur le marché, un diplôme Bac+5, je ne suis pas du tout dans la difficulté et pas forcément représentative...

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  4. J'ai eu le même sentiment en Angleterre. J'ai débarquélà-bas avec un bac + 1 ( donc rien !)et j'ai eu non seulement du boulot mais aussi l'impression qu'on m'écoutait et qu'on était prêt à me "tester en live" (pas jolie cette expression mais bon...) alors qu'en France on me cassait les pieds pour avoir un job de vendeuse dans un magasin de luminaires parce que je n'étais pas bac + 2 !

    J'aimerais d'ailleurs retourner vivre là-bas pour cette raison. "Avoir l'opportunité de démontrer nos valeurs", c'est impotant, non ? Je me dis que ça aiderait peut-être mon mari aussi à retrouver un travail dans sa branche (au départ, il était chercheur-biologiste.)

    On s'est aussi posé la question des US, savoir si ce serait bien ou non d'y tenter notre chance. Comme mon mari a presque 40 ans, il se demande s'il y aurait vraiment sa chance. Moi, je n'en sais rien. Tu as une opinion sur le sujet ?

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  5. En France, j'avais juste cherche des trucs en travail temporaire. Je me rappellerai toujours d'etre a l'agence pour deposer mon CV, la fille me dit d'attendre, et elle appelle une entreprise. "Elle a des diplomes, mais elle pourrait faire le boulot quand meme". Ben oui, j'ai des diplomes, et alors?

    Ici, aucun pb pour trouver qqch. Si tu cherches un boulot, tu trouverais forcement qqch. Peut-etre pas dans ta branche, mais un boulot quand meme, et les patrons sont prets a te donner une chance.

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  6. @Segolene: J'aime bien le coup du "trop jeune pour avoir fait autant d'études"... Pas mal comme excuse.
    1 mois et demi, c'est pas trop mal pour trouver un poste je trouve.
    Quand au travail, le tout c'est qu'il te plaise et te permette de vivre comme tu souhaites.

    @Aldeaselva: je suis tout a fait d'accord. Et ici la flexibilité autour de l'emploi a aussi des conséquences négatives (c'est très facile de se faire virer et il faut bosser plus d'heures aussi). Je trouve tout de même regrettable que le système français rende les choses difficiles pour ceux qui veulent travailler et ceux qui sont prêt a embaucher.

    @Londoncam: Des heures des heures!
    Tu prouves donc que ça dépends aussi du type d'études que tu as fait et donc de la branche dans laquelle on est.
    Par contre je pense que ton expérience Londonienne est très positive en France car reconnue.

    @Flannie: Tu confirme mon impression que le système anglo-saxon regarde au delà du CV et est attentif a ta motivation.
    Me je trouve que si on a la possibilité de bouger a l'étranger il faut le faire.

    Vis a vis des USA... L'age ici n'est pas un probleme je pense car la retraite est beaucoup plus tard qu'en France, et surtout dans le milieu de la recherche, ce qui compte n'est pas l'age mais les compétences.
    Si les USA vous intéressent, il faut avoir un travail pour pouvoir partir. Dans la recherche il y a des possibilités et des visas spéciaux si mes souvenirs sont bon. Il faut être motive et accroche. Contacter les universités (elles font beaucoup de recherche ici) et les boites dans son domaine.
    C'est pas évident, mais ça peut valoir le coup d'être tenté a mon avis.

    @Cecile: A ça, le coup de vous avez trop ou pas assez de diplômes, ça m'énerve, mais ça m'énerve!
    Et je suis tout a fait d'accord, c'est pas forcement dans ta branche, mais si tu veux bosser, tu ne restera pas sans emploi longtemps.

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  7. y'a pas photo, ici tu peux trouver n'importe quel emploi - mm bosser au mc do en pire et tu auras qlq chose - si bien sur permis de travail. La France, c'est ce qui me heurte comme sujet tabou si un jour on rentrait. mon amerloque aurait du mal a y trouver un job - et bon troquer 1 maison contre un 2piece a Paname... le choix est fait (pour le moment!)

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  8. AÏe, aïe, aïe... sujet épineux! Je ne vais pas développer car sinon je vais écrire 3 pages!! Le système français est particulièrement délirant sur certains points!

    Nous aussi projetons de partir aux Etats-Unis; là-bas non seulement le talent et la créativité n'ont pas d'âge (pas comme ici) mais en plus mon mari et moi pourrions tous les deux y trouver notre place et nettement améliorer notre niveau de vie! C'est aussi valable dans d'autres pays européens, bien sûr, mais comme je suis aussi américaine...

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  9. Ton post résume bien notre situation. Souvent nous entendons nos amis nous demander "Quand est-ce que vous rentrez en France?" Réponse: a priori, jamais!
    Oui, la crèche c'est cher, oui je n'ai que 20 jours de vacances par an, oui, nous rembourserons notre prêt immo pendant 30 ans... mais je ne ai aucun pb à passer de gérante de pub à acheteuse de livres d'informatique (Cécy, nous avons des études communes), je finis le soir à 5 heures pile, je peux retrouver du boulot facilement si besoin est!
    Une amie à nous a changé de boulot tous les 6 mois (et à un bon poste) alors qu'en France un ami de mon mari a mis 18 mois à trouver un poste avec son DESS!!
    La France c'est bien pour les croissants, la baguette et le fromage!
    Avec mon frère nous sommes 7 cousins du côté de ma grand-mère. Et bien, mon frère bosse au Maroc, deux cousins bossent en Suisse et un cousin va s'installer à Londres. les deux qui restent sont médecin et prof des écoles, deux métiers difficilement exportables.

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  10. Oui Cécy, je trouve que ça dépend des études et des diplômes et c'est bien ce que je déplorer en France. Mais j'aime aussi mon pays et, si je trouve que le marché de l'emploi en France est loin (bien loin) d'être parfait, mes expériences à l'étranger m'ont aussi appris à reconnaître les valeurs de notre pays. Après, chacun y trouve son compte, mais je trouve aussi fatiguant d'entendre les gens cracher en permanence sur la France... Je souhaite notre pays plus beau, plus tolérant, plus ouvert et permettant des reconversions. Mais je me dis aussi que c'est en étant sur place et en étant moi-même peut-être futur manager que je pourrai, à mon échelle, changer un peu tout ça. Partir oui, fuir non.

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  11. Assez d'accord avec Londoncam. Voir la France de l'étranger permet de faire un bilan et de se rendre compte que la situation n'est parfaite nulle part. En France, même avec des enfants, on peut bosser et on est pas regardée comme une "maman indigne". Ici, c'est autre chose. Quand on m'en parle en entretien, je retorque que des millions de Françaises s'en sortent et que je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas mon cas.
    Question système scolaire, je préfére le système français mais je suis ici donc il faut faire des choix. Rentrer, pourquoi pas mais pour le moment, l'envie de rester "ailleurs" est la plus forte. Et jamais au grand jamais, je n'échangerais ma nationalité française contre une autre. Je suis extrèmement fière d'être française (même si je ne suis pas toujours d'accord avec ce qu'il s'y passe).

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  12. @Tour Eiffel: Oui le permis est vraiment la seule condition pour travailler ici il semblerait (outre la motivation bien sur). Moi pareil. je taquine Hubby parfois en lui disant "et si on allait vivre en France." Il me dis pas de probleme si tu peux trouver un emploi qui permet de pourvoir pour nous deux. Impossible vu mon niveau d'experience, et Hubby qui ne connais pas le Francais ne pourrais pas travailler. Ce n'est pas que je ne veux pas être en France, c'est que pour le moment, même avec l'immigration américaine, c'est plus facile pour nous d'être ici.

    @L'Alouette: C'est vrai qu'il y a moins de limites d'ages. Par contre concernant le niveau de vie aux USA, moi je dis attention, certes les salaires semblent meilleurs (dans certains emplois) vu depuis la France mais il faut prendre la vie locale en compte aussi: cout des études, cout de la sécurité sociale et de la protection en cas de maladies/accident, absence de transports en commun sauf dans les grandes villes= obligation d'avoir une voiture, etc...

    @Caroletteuk: C'est sur que malgre les désavantages dans la vie quotidienne, la flexibilité du travail c'est agréable, et bon pour le moral aussi.
    Je pense qu'il y a plus que les baguettes et le fromage en France (heureusement), il y a aussi une façon de vivre qui me manque un peu ici. Mais voila, je pense que quand on est jeune (et même ensuite), il faut savoir faire des compromis pour obtenir ce qui nous semble le plus important.

    @Londoncam: Je suis tout a fait d'accord. Etre aux USA me permet d'apprécier beaucoup de choses que je prenais pour du en France: les études, la vie plus posée, l'alimentation, les transports en commun et j'en passe. Malheureusement on ne peux pas tout avoir.
    J'espère ne pas t'avoir donne l'impression que je crache sur la France. 1)c'est un peu loin pour cracher hein. 2)Cracher c'est pas beau. et 3)La France a beaucoup de qualités que je suis la première (ou la deuxième) a vanter ici et qui me manquent aussi.
    Je trouve ta philosophie très belle, de te dire que c'est ta place aussi de changer les choses. J'avoue ne pas avoir ce courage la, et avoir du mal a voir a aussi long terme, mais tu donnes de l'espoir aux prochaines générations par cette volonté la.

    @Segolene: Je suis plus fière d'être Française maintenant que je vis a l'étranger que lorsque j'étais dans mon propre pays face a des étrangers.
    Ma nationalité je la garde aussi, de toute façon il y a la possibilité d'avoir la double nationalité avec les USA, et ça sera je pense plus une question de "droits et devoir citoyens" qui me ferrons décider de la prendre ou pas. Je n'y suis pour le moment pas prête du tout.
    J'espère que tu trouveras ton équilibre avec ton fils dans un pays, quel qui soit, qui te permette de vivre ta vie comme tu l'entends.

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  13. Coucou ma Cécy !!

    Non non, tu ne me donnais pas du tout l'impression de cracher ! Je disais plutôt ça en réaction à des choses entendues ailleurs :-) ... Rien n'est parfait comme tu dis, et on est pas encore sortis de l'auberge en France, c'est clair...

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  14. Holy crap is this the truth. I didn't think I'd have a hard time finding a job at all in France and I was in for a big surprise. I went from working for two of the largest food corporations in the US to being offered babysitting jobs for 3€/hr. Ouch! I've been here four years, and I still haven't been able to find a job - if it's hard for the French, it's a million times harder for us foreigners, mostly because you need a diploma to do anything. There's so much frickin' unemployment that even boulangeries and supermarkets can ask that their cashiers have a BTS vente. Anyways, like the others, I could go on forever, but the abysmal job situation is one of the most frustrating things for me about living in France.

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