lundi 17 septembre 2012

Le Suivi de Grossesse Après une GEU

Pregnancy Follow Up After an Ectopic

Le jour ou j'ai fait le test de grossesse j'avais fort heureusement un rendez-vous chez ma chiropracteur qu'Hubby avait prit pour moi. Comme je l'ai mentionne, j'avais des tiraillements du cote de la GEU et je n’étais pas tranquille. Notre chiropracteur ne fait pas que des manipulations, elle a aussi une certaine sensibilité énergétique. Après m'avoir manipulée, les tiraillements ont quasiment disparus. De son avis c’était le résultat de l'augmentation des hormones. Mais ce qui m'a surtout rassure c'est que d’après son ressenti énergétique, l'ovulation c’était faite du "bon coté".

Bon bien sur contacter un gynéco le week-end ce n'est pas facile. Je n'estimais pas avoir une vrai urgence donc j'ai attendu le lundi. Forcement je n'ai pu parler qu'a une infirmière qui semblait plus intéressée a me faire rencontrer d'autre infirmières et parler assurance médicale que le reste. Il m'a fallu insister et bien explique mon cas pour qu'elle comprenne quoi oui il lui fallait bien parler a la gynéco.

Finalement on m'a prescrit le processus "classique" après une GEU: avoir deux prises de sang a 48h d'intervalle pour vérifier le taux d'HCG et voir qu'il double bien. Le premier résultat est tombe le lendemain matin, taux a 2060 (17 jours après ovulation). Le taux confirmait la grossesse mais était aussi dix fois plus élevé que lors de ma grossesse extra-utérine. Je me suis prise a espérer, puis a panique. Et si le prochain taux n'augmentait pas? J'ai fait la nouvelle prise de sang et j'ai passe les presque 24h suivantes a stresser comme une malade. Surtout que les résultats ont pris plus longtemps a m’être communiques et que j'imaginais toutes les mauvaises raisons qui aurait pu causer ça. Enfin un appel de l’infirmière, taux a 3800 et quelques. Le taux avait double, tout allait bien jusque la. Je pouvais commencer a respirer... un peu.

Une semaine plus tard j'avais rendez-vous pour le test final: l’échographie. Hubby est venu avec moi, j'avais besoin de lui. La gynéco était avec une patiente a l’hôpital c'est donc la technicienne qui nous a fait l'examen. Du fait de l’absence du médecin elle nous a explique qu'elle ne pouvait rien nous dire. Qu'importe, le moment ou l'image est venu a l’écran, je savais. J'avais vu mon utérus vide neuf mois auparavant. Ce jour la je pouvais voir le petit trait de l'embryon et la petite poche (vésicule vitelline). J'aurais pu crier de joie. Mais j'ai savouré la nouvelle, attendant que la technicienne sorte pour me glisser dans les bras Hubby  et partager la nouvelle. Un peu plus tard la gynéco confirmait le tout en nous disant "félicitations" et que l'embryon était tout a fait normal et qu'elle ne voyait aucune raison de s’inquiéter.

The day I took the pregnancy test, I also thankfully had an appointment with my chiropractor that Hubby had scheduled for me. As mentioned I had been feeling some "pulling" on the ectopic side and it made me feel uneasy. Our chiropractor does more than adjustments, let's say that she also has some sensitivity to energies. After adjusting me, the pulling feeling were almost gone. Her opinion was that it was caused by the increasing hormones. But what really reassured me was that from the energy she felt, she said I ovulated from my "good side".

Getting in touch with an obgyn on the week-end is not easy. I didn't feel I was dealing with an emergency so I had to wait until Monday. Of course I was only able to speak to a nurse at that point who was more interested to have me meet with a nurse and the insurance person than the rest. I really had to insist and explain my history for her to finally realize that yes she needed to speak with my obgyn.

In the end I had the pretty typical post ectopic treatment: two HCG beta blood test taken 48 hours apart to check that the HCG levels were doubling as they should. The first result was given to me the very next morning: 2060 (17 days post ovulation). The level confirmed the pregnancy, but more than that, it was ten times higher than during my ectopic pregnancy. I started hoping, but then freaked out. What if the next beta wasn't going up? I had the second blood test and spend the 24 hours following it stressing out like crazy. The results took longer to come back and I was making up all sorts of bad scenarios in my head as a result. At last a nurse called me. My levels were up to the 3800's. The level had doubled, all was well to this point. I could breathe... a bit.

A week later I had an appointment for the final test: the ultrasound. Hubby came with me, I needed him. My obgyn was actually with a patient at the hospital so it was only the ultrasound specialist and us. Because my doctor was not there, she said she couldn't tell us anything. It didn't matter, the moment the image came up on the screen I knew. I had seen my empty uterus nine month early. That day, instead, I could see the yolk sac and the fetal pole. I could have cried of happiness. But instead I savored the news, waiting for the specialist to leave the room to get into my husband's arms and share the news. Shortly after we saw the obgyn who confirmed it by wishing us "congratulations" and adding that the embryo looked perfectly normal and that she saw no reasons to worry.

3 commentaires:

  1. Je comprends ta joie et surtout tes angoisses, moi qui n'ai jamais pu mener mes grossesses à terme. Peut-être que maintenant je le pourrais, vu les progrès de la médecine. Mais il est trop tard. Qu'importe, quand on veut, on peut : j'ai adopté deux adorables petits garçons venus de Colombie. Mon désir de maternité a donc été largement satisfait et j'ai été comblée.
    N'empêche que, lorsque je lis ce que tu écris, toutes mes angoisses passées remontent à la surface, des années après...Je ne te connais pas, mais je sais ce que tu vis. Bonne chance à toi, tu as l'air bien partie cette fois. Tiens-nous au courant ! Pauline.

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  2. J'imagine votre joie et votre soulagement après les derniers mois à angoisser ! maintenant, zen !
    PCR

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    1. Oh que oui! J'ai vraiment pu commencer a souffler, et encore plus une fois qu'on a pu voir le battement de cœur.

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