mardi 19 janvier 2010

Ma Maman (1)

Les relations parents-enfant, ce n'est pas toujours facile. Enfant on idolâtre nos parents, adolescents on se rebelle, et puis un jour, pour une raison ou une autre nos parents descendent du piédestal imaginaire ou nous les avions placés. Il faut ensuite construire une relation non plus parent-enfant mais adulte-parent.
C'est mon père lui même qui m'a dit que j'avais du le faire descendre du piédestal peut après qu'il nous ait annoncé qu'il voyait un autre femme.
Ce que je n'avais pas prévu c'est que cela a eu les même conséquences pour ma mère. Finalement si j'étais surprise d'entendre la nouvelle, je pouvais vivre avec, j'étais étudiante, je ne vivais déjà plus vraiment a la maison. Ce a quoi je ne m'attendait pas c'est deux ans plus tard. Lorsque mon père a enfin prit la décision de quitter ma mère. Quand il a décidé qu'il ne les aimait plus toutes les deux, mais juste une...
Le jour ou ma Maman m'a dit qu'il avait brise notre famille et qu'elle aurait bien continué comme ça. Ce jour la j'ai trouve ma mère faible. Certes elle l'aimait toujours. Mais cela faisait déjà 9 ans qu'elle endurait ça. Deux que nous savions, quelques semaines a peine qu'il l'avait quitte et que la famille réalisait le pot aux roses. Je me rappelle encore être dans la cuisine, nous faisions la vaisselle quand elle m'a dit ça. Cela faisait deux ans avec mon frère que nous espérions un divorce. Nous voulions tous les deux que ma maman puisse être libre, qu'elle puisse avance dans sa vie et ne plus traîner le boulet de son mariage. Et la elle m'annonçait qu'elle aurait préféré continuer. Continuer a se faire piétiner finalement, a ne vivre qu'une moitie de relation, sachant qu'il y aurait toujours "l'autre".

Je ne pense pas avoir jamais eu des relations très faciles avec ma mère. Elle les tient de ses propres relations avec ma grand-mère je pense, mais qu'importe. J'ai toujours un peu enviée les relations de certaines amies, copines avec leur maman, celles qui amenaient leur filles faire les courses, leur parlait épilation et maquillage. Ce n'était pas le genre de ma maman. Je lui ais dit non une fois et elle ne voulait plus en entendre parler par la suite.
Adolescente j'ai trouvé du soutien dans la famille de mon parrain, mon autre famille. Une autre éducation qui m'a aidée a m'ouvrir, a grandir, a apprendre a m'aimer et a me faire belle. Cela a du être dur pour ma mère, mais elle n'en parlait pas trop, respectant le besoin que j'avais de cette autre famille qui m'aidait a devenir jeune femme.
A la suite de la séparation de mes parents, j'ai ressenti beaucoup de pression (réelle ou pas) de la part de ma famille, et de ma deuxième famille aussi. Je pense que beaucoup de gens étaient en colère contre mon père et s'inquiétaient pour ma maman. Du coup ils m'encourageaient, beaucoup-trop-a une bonne relation avec ma mère. Ce n'était pas évident. Je connaissais la situation depuis deux ans, dans le silence des mensonges de famille, eux la découvrait. C'était de bonnes pensées, certes, mais j'avais mes propres batailles et je n'ai jamais vraiment aime qu'on me dise ce que je devais faire.

J'ai parfois été égoïste, je le sais. Jeune, amoureuse de mon américain, loin de lui. J'étais aux USA avec Hubby le jour ou mon père a enfin et officiellement quitte ma mère, c'est lui qui m'a tenue dans ses bras quand j'ai encaissé le choc, même si je souhaitait cette délivrance.
J'ai appris par ma famille paternelle que ma mère avait été hospitalisée. Je n'ai jamais vraiment su ce qui c'etait passé. Certains pensent qu'elle a fait une tentative de suicide, elle dit que les médecins ont parle de tachycardie mais qu'elle pensait que c'etait autre chose. Je ne sais pas, il me manque trop de détail et sur ce sujet la j'ai choisi de respecter son silence. Tout ce que je sais c'est que c'est comme ça qu'ils ont découvert la chose, quand ma grand-mère a voulu que mon père, son fils, vienne. Et quand ma mère a enfin eu le courage de lui dire que non, qu'elle ne voulait pas qu'il vienne car il n'était pas en montagne mais avec Sylvie.

Ma deuxième famille était en colère avec mon père pour ce qu'il avait fait a ma mère je pense. Moi j'avais choisi de ne pas prendre de parti. Ils restaient mes parents. Mon père était tombé amoureux d'une autre, je n'y pouvais rien et ils étaient toujours mon Papa et ma Maman. Alors quand on me disait qu'il me fallait parler avec ma maman, améliorer mes relations avec elle. J'avais l'impression qu'on me prenait pour la bouée de secours.
J'estimais que ce n'était pas a moi d'être la pour ça, et puis surtout je ne savais pas quoi faire, quoi dire. J'étais ça fille, n'est ce pas aux parents d'éduquer les enfants et pas l'inverse?

Parents-children relationship, it's not always easy. As children we idolize our parents, teenagers we rebel against then, and one day for one reason or an other our parents fall off the imaginary pedestal we place them on. You then have to build not a child-parent relationship but an adult-parent one.
It's my father himself who told me that I had probably taken him down from his pedestal shortly after he announced u he was seeing an other woman.
What I had not planed for though, was that it had the same consequences for my mother. After all if I was surprised to hear the news, I could leave with it, I was a student, I already barely lived at home. What I did not expect was two years later. When my father finally decided to leave my mother. When he decided he did not love them both anymore but loved one only.
The day my Mom told me he had broken the family and that she would have been fine to continue things that way. That day I found my mother weak. Of course she still loved him. But she had been coping with this for 9 years already. Two of which we had known, a couples of weeks barely that the family knew the truth. I remember being in the kitchen, we were doing the dishes when she told me that. It had been two years that my brother and I had been wishing for them to divorce. We both wanted our mom to be free, to be able to move forward in her life and not carry her marriage like a chain. And there she was telling me she wished it would have continued. Continued to be stepped on eventually, living only half of a relationship, knowing that there was always “the other one”.

I don't think I ever had easy relationships with my mother. An inheritance from her relationship with my grandmother I think, but it doesn't matter. I always envied a bit some of my friends relationships, friends with their moms, the kind who took their daughters shopping, told them about waxing and makeup. It was not my mom's style. I told her no to it once and she never wanted to hear about it again.
As a teenager I found support in my godparents, my other family. An other education that helped me to open up, to grow up, to learn to love myself and make myself pretty. It must have been hard for my mom, but she didn't talk much about it, respecting the need I had for this other family to help me become a young woman.
After my parents split up, I felt a lot of pressure (real or not) from my family and my second family too. I think a lot of people were angry at my father and worried about my mother. So they were encouraging me, a lo-too much- to a better relationship with my mother. It wasn't easy. I had known the situation for two years, in the silence of a family lie and they were just discovering it. They meant well, but I had my own battles and I never really liked for people to tell me what to do.

I've been selfish at times, I know it. Young, in love with my American, far from him. I was in the US when with Hubby the day when my day eventually left my mom at last and officially, he was the one who held me in his arms as the news hit me, even if I had wish for it to happen, even though I wished for this deliverance.
I found out through my paternal family that my mother had been hospitalized. I never knew what really happened. Some think she attempted suicide, she says the doctors talked about tachycardia but thinks it was something else. I don't know, I don't have enough details about the matter and I decided to resepct her silence. All I know is that it's how my family found out, when my grandmother wanted for my dad, her son, to come. And when my mother at last had the courage to tell her no, that she did not want him to come because he was not hiking but with Sylvie.

My godfamily was angry at my father for what he did to my mom I think. I choose not to take sides. They were still my parents. My dad fell in love with an other woman, I couldn't do anything about it but they were still my mom and dad. So when I was told to talk to my mom, improve my relationship with her. I had the feeling that they took me like a lifeline.
I thought it was not my job to be there for that, and mainly I did not know what to do, what to say. I was the daughter, isn't it the parent's job to educate children and not the contrary?

3 commentaires:

  1. Aaah, les bons conseils de ce que tu devrais faire. On est toujours très fort pour savoir mieux que les autres ce qu'ils devraient faire, au nom du sacro-saint 'j'ai plus de recul que toi'. Mouais.
    Ca part d'un bon sentiment, mais c'est parfois extremement maladroit.

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  2. C'est fou ce que notre vie familiale se ressemble...

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  3. @Londoncam: Je crois que c'est inévitable. Quand tu es entoure de gens qui t'aimes chacun essaye d'améliorer (ou de conseiller) les choses a sa façon...

    @Mummy Active: Tu connaitrait la famile d'Hubby... a cote la mienne est normale. Si si!

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