dimanche 6 janvier 2008

Coontree Loop, Pisgah Forest

Nous devions aller vers Turkey Gap, mais finalement le 4x4 étant en réparation et la Subaru n'ayant pas la même hauteur de pneu, nous avons abandonné la petite route cahoteuse pour un autre sentier.

Direction Pisgah Forest, au Sud d'Asheville pour une rando en boucle de 3,7 miles (environ 6km). L'aire de pique-nique était en rénovation mais heureusement il y avait des espaces proches du départ du sentier en bord de route pour se garer.


Au départ le sentier est sur un espace plat. Nous avons traversé un petit pont de bois au dessus du ruisseau. Peut après, le chemin se sépare rapidement en deux, nous avons choisi de commencer à gauche. J'avais repéré sur la carte que cette partie là faisait des lacets et c'est ma fois toujours plus agréable qu'une grosse pente.
Malheureusement mes chaussures de randonnées se refuse toujours de se faire à mon pieds et j'ai bien vite dû mettre de la bande sur mes talons pour prévenir le frottement, ce qui ne m'a pas empêché d'avoir de belles ampoules qui m'ont fait marcher un peu comme un robot.
Nous avons longé un petit ruisseau. Le sentier était étroit, en lacets et entourés de rhododendrons. Pour autant la montée n'était pas dure mais régulière, donc gérable même avec des chaussures pourrites ampoules aux pieds.
Il faisait chaud. Trop chaud pour la saison quand on sait qu'il y a trois jours à peine il faisait -7°C. Aujourd'hui on a facilement atteint les 18°C, les T-shirts étaient de mise, l'eau à su faire sa place pour désaltérer les randonneurs.

Après une quarantaine de minutes à peine nous atteignions les crêtes. Nous sommes loin des crêtes rocheuses et arides que l'on trouve souvent dans les Pyrénées et les Alpes. Non, ici les crêtes et sommets sont en général entourés d'arbres qui limitent la vue mais offre un abri du soleil bienvenue durant la saison estivale.
Nous avons longé le chemin de Bennett Gap que nous partagions avec les Vététistes. Nous marchions l'oreille aux aguets. Heureusement nous avons entendus des voix à l'avance, voix qui se rapprochaient plus vite qu'un homme à pattes. Nous savions donc que nous étions suivis. Au détour d'un virage nous avons entendu le bruit que nous craignions: les feuilles écrasées avec rapidité par les roues d'un vélo.
Le vététiste de tête à eu l'air surpris de nous voir. Comme si le chemin lui était réservé et que nul piéton n'aurais du s'y trouver... il avait du oublier de lire les signes. Heureusement Hubby et moi avons de bons réflexes et aux premier sons du VTT se rapprochant nous nous étions jetés placés sur les cotés du chemin, au milieu des buissons de Mountain Laurel. Le Vététiste nous a simplement signalé qu'ils étaient un "paquet" sans pour autant nous dire combien. Le gros du groupe est passé, plus rien. Nous avons donc retrouvés la poussière du sentier. Pas pour longtemps, quelques minutes après un autre vététiste arrivait, à une vitesse bien moins effrayante pour nous piéton. Et sous ma question a confirmé qu'il était le dernier.

Nous avons retrouvés les Vététistes quelques minutes plus tard. Un "VTT park naturel" formé par un tronc au sol les a occupé un moment. Nous avons eu le temps de rejoindre le col en contrebas et de prendre la jonction de notre chemin sans avoir à sauter hors du chemin.

La descente était elle aussi agréable. Nous avons un peu couru, pour le plaisir. Colt lui sautait sur les arbres morts et les rochers. L'air sentait bon la terre et les feuilles mortes. On se serait cru à l'approche du printemps.

Au final une ballade d'à peine 1h30, très facile (avec les bonnes chaussures), et une bonne envie d'avoir un V.T.T. pour tester le chemin des crêtes.
Je me voit bien y amener des enfants dans quelques années... On alors la famille en Novembre prochain...

5 commentaires:

  1. Hello Cécy!
    Wouha quel beau bol d'air nous prenons grâce à toi!
    Chouette ballade!
    Et c'est beau d'avoir le rêve/le projet d'y amener sa progéniture le moment venu!! C'est le genre de chose que je me dis aussi parfois.. suivant où je suis!! ;-)
    Alé, toute belle journée ma Cécy! et à tout bientôt!!
    groooos bec!

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  2. J'ai plein d'autres randonnées à partager, mais je n'ai pas eu le temps jusque là... Elles viendront bientôt.
    J'ai grandis avec des parents qui à deux mois m'avaient dans le sac à dos. A 7 ans on faisait notre premier 3000 à pieds. Peut-après 10ans on était au sommet de l'Aneto. J'ai de merveilleux souvenirs de ballades et randonnées avec eux, et c'est vrai que je souhaite faire partager ça à notre future progéniture.

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  3. Saleté de chaussures de randonnée ! j'ai mis un an à faire les miennes mais j'ai bien cru que je les mettais à la poubelle et à reprendre les anciennes bien pourrites ! maintenant ce sont mes meilleures amies et ta balade fait drôlement envie, y compris ton enfance sur les sommets ! j'ai fait mon premier 3000 à 45 ans, c'est pas grave hein ?

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  4. Je croyais que, en amérique,on randonnait pieds nus comme les indiens!(arf!les vieux clichés!si ils m'entendaient!)

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  5. @PCR: Tu me donnes de l'espoir. J'ai les miennes depuis trois ans, et comme à chaque fois je me prends des ampoules je les remets au placard jusqu'à ce que je me décide à retenter le coup. Le problème c'est qu'on a une rando de 4 jours prévu dans pas longtemps et que si j'ai pas les bonnes chaussures ben je peux pas la faire...
    Quand à moi enfance j'ai eu bien de la chance en effet et j'en suis consciente. Le tout ce n'est pas de faire un 3000 tôt, mais surtout de se faire plaisir. Mon premier j'étais dans le sac à dos de toute façon (ben oui à 2 mois je risquait pas de marcher).

    @Aldeaselva: Ah mais c'est ça en fait. Pfff si j'avais su les chaussures elles seraient restée au placard. Et hop Bare Foot!

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