mardi 4 décembre 2007

Été 2004: attente, récompense et séparation

Il est donc reparti dans la nuit...

Je me rappelle avoir vu la lune enfin se lever et avoir pense a lui (nous la pistions la lune ce soir la mais elle n'avais pas voulu sortir). Il avait pense la même chose en la voyant.
Il m'avouera bien plus tard qu'il avait fort envie de m'embrasser ce soir la, il avait été a deux doigts de faire demi-tour pour ça...

Suite a la lecture de son petit mot j'en ai fait un moi aussi. Dedans je le remerciait pour les moment que nous avions eu ensemble, pour les choses dites et non dites. Je me rappelle aussi avoir dis quelque chose a propos des aux revoir, que bon il y avait ma godsister et que sans elle ça n'aurait pas été pareil. Le mot lui a été remis avec un T-shirt qu'il avait laisse (et qui sentais trop trop bon).
Ce matin la, sa cousine m'a aussi appris qu'en une soirée j'avais parle avec lui plus qu'elle en 3 ans (oui il parlait pas trop a l'époque).

Nous sommes donc retournes en GA.

Quelques jours plus tard j'ai reçu un email de sa part dans lequel il me disait (entre autre) "Thank you for the note in my box, It made my day!!:)I had a great time with you too and I look forward to spending more time with you." [Merci pour le petit mot dans ma boite, ça a fait ma journée. J'ai passé du super temps avec toi et j'ai hâte de passer plus de temps avec toi.].
Il ne savait pas encore quand est-ce qu'il allait pouvoir venir.
Dans un e-mail suivant je lui ai dis que je devais être devenue folle car il me manquait alors que je ne le connaissais à peine. Il m'a répondu que non je ne l'étais pas car je lui manquais aussi...

J'ai réussi à l'avoir au téléphone et j'ai eu des regards de la part de ma godmother qui m'a annoncé qu'elle n'avait jamais vu son cousin rester aussi longtemps au téléphone (ça a changé depuis... on est arrivé à 4h au téléphone une fois).
Quelques jours sans nouvelles ou j'essayais de me faire une raison que bon tant pis je ne le verrais pas avant de partir et que voilà.
Et puis enfin, une semaine après, il a appelé pour nous dire qu'il venait.

Nous étions le 12 août, il est arrivé en fin d'après-midi. Tous les regards étaient sur nous, ma godsister ayant trouvé bon de dire à ses copines qu'il y avait du couple arrangé dans l'air. Devant tant de monde je n'ai pas osé.
Je pense qu'on a passé le reste de la soirée avec tout le monde, à regarder des films et à parler. Enfin tout le monde est allé au lit. Il m'avais promis de me montrer des photos d'Hawai'i, et il les avait amenées avec lui. Du coup nous nous sommes installés sur le canapé vert bien confortable du salon. Le temps a passé, j'ai vu de belles photos et écouté son histoire.
Un peu plus tôt dans la soirée il m'avait donné un Australian chewing stick, autrement dis un cure dents parfumé. Ca avait un bon gout de menthe et je l'ai gardé un moment.
Après les photos, j'avoue que j'ai un trou. Je ne sais pas comment mais je suis passée de la position assise à allongée sur le dos... J'ai décidé d'arrêter de mâchouiller mon petit bout de bois et C. m'a fait savoir qu'il était content de ça.
Et puis voilà, soudain ces lèvres et son nez me chatouillaient les joues et le bout du nez. Je l'avoue j'ai failli foutre le camp. C'est con hein, mais j'avais la trouille. Et puis je me suis rappllée d'une chanson que sa tante m'avait offert (on peut l'écouter ou lire les paroles en anglais ), j'avais cet extrait en tête:Living might mean taking chances
But they're worth taking
Lovin' might be a mistake
But it's worth making
(vivre peut vouloir dire jouer ça chance, mais cela vaut le coup de risquer.
Aimer peut être une erreur mais ça vaut le coup de la faire (l'erreur).
Du coup je suis restée sur mon canapé et j'ai senti ces lèvres toutes douces se poser sur mes lèvres.
Je n'avais aucune envie qu'il réalise que je n'y connaissais rien, donc j'ai fait apprentissage express en faisant bien attention à ce qu'il faisait. Pour le reste je crois que c'est venu naturellement. Plus tard je me suis rappelée les premiers baisers décris par mes copines, les roulages de pelles baveux, les baisers qui tenaient plus de la gymnastique qu'autre chose et je me suis dis que j'avais bien fait d'attendre.
Ce premier baiser sur un canapé était plein de tendresses et de douceur,humide certes mais pas mouillé, c'était tendre comme un bonbon fondant. Il était environ 2h du matin et nous étions un Vendredi 13. Nous nous sommes endormis sur le canapé, se réveillant pour s'embrasser. Vers 6h du mat, ne voulant pas être surpris dans le salon au réveil des autres ainsi, j'ai regagné ma chambre et lui le canapé du sous-sol.
Pas la peine de vous dire que ma godmother a sauté de joie lorsque je lui ai appris la nouvelle au petit matin.

En anglais sortir ensemble se dit :to date. En général quand on date on amené sa copine au cinéma ou au resto. Nous on est allé au supermarché. Ben oui, il c'était choppé un orgelet et nous avons passé une demi-heure à nous balader dans le supermarché en attendant que de récupérer les médicaments prescrits (les pharmacies sont dans les supermarchés ici). Ce soir là nous avions regardé des DVD au sous-sol.

Le seul souvenir que j'ai de la journée du lendemain (samedi) c'est un très bel orage. Nous sommes sorties sur le ponton pour voir les éclairs qui zébraient le ciel. Il me tenait dans ces bras, quelques gouttes d'eau nous tombaient dessus. Nous nous sommes embrassés sous ce ciel électrique jusqu'à ce qu'un éclair tombe un peu plus prêt et que nous décidions que nous étions fou mais pas inconscients, nous avions alors battue retraire à l'abri du porche de la maison.
J'ai découvert bien plus tard que c'est ce jours là, à s'embrasser sous la pluie qu'il c'est rendu compte qu'il tombait amoureux. Etait-ce l'électricité de l'air ou juste un moment particulier, allez savoir...
Cette nuit là il a dormis dans ma chambre (la nuit d'avant nous étions sur le canapé du sous-sol). Je me rappelle un moment où après m'avoir embrassé il m'avait dis que j'avais des yeux magnifiques et un sourire qui allait avec. Puis le moment où il m'a dit que j'embrassai très bien et où je lui ait annoncé qu'il était mon premier. Il m'avait regardé surpris, et puis voilà c'était tout (bon après il était déjà en train de tomber amoureux, ça a du aider).

Voilà venu Dimanche 15 août... j'ai calculé que je repartais dans deux jours et du coup, sans même m'en rendre compte j'ai pris mes distances. C'est ma godmother qui me l'a fait remarqué en fin de journée. J'ai alors réalisé que j'essayais inconsciemment de me protéger de la séparation qui venait un peu trop vite. Je m'étais alors confondu en excuse auprès de C. qui avait été plus que compréhensif. Suite à ça nous nous étions retrouvé au sous-sol pour surfer sur Internet et montrer à l'autre d'où on venait. Du coup nous avions raté le dîner en famille...
On a donc mangé tout les deux et fini par de délicieux morceaux de chocolat (merci Lindt), étais-ce le chocolat? L'ambiance? D'être tous les deux sans témoins? Le départ qui approchait? Certainement un peu de chaque, mais bon l'atmosphère c'est transformé et les baisers sont devenus plus chaud. Je lui ai offert d'aller dans la chambre. Il a été surpris mais m'a suivit...

Le lendemain était notre dernière journée entière ensemble. J'en ai passé un bonne partie de la journée à chercher des cadeaux pour tout le monde en France, après, je ne sais plus trop.
Je me rappelle mon godbrother qui avait fini par nous réclamer la télécommande car nous étions trop occupés à nous embrasser pour remettre le son à la fin de la pub. Je me rappelle qu'il m'avait fallu faire ma valise et qu'il m'avait trouvé en larmes devant et pris dans ces bras. Je me rappelle m'être endormis aux creux de ses bras où il m'a gardé toute la nuit sans bouger. Je me suis réveillée en me disant que je l'aimais et j'avoue avoir paniqué à l'idée, à me dire que non, non, non, ce n'est pas possible, je ne peux pas être amoureuse, pas maintenant, pas avec mon avion dans quelques heures.
Ces dernières heures ont été précieuses. Ma godmother pour blaguer nous à dis à l'aéroport qu'on ressemblait à un couple en lune de miel, si ce n'est pour la tronche qu'on tirait... Petits instants précieux, baiser et hugs échangés, et puis voilà il me fallait prendre l'avion. J'étais en larmes. Ma godmother nous a demandé si on avait fait des plans pour se revoir, on a dis que non mais qu'on trouverais bien quelque chose. Ca nous paraissait tellement évident qu'on allait se revoir. Je me rappelle avoir murmuré un je t'aime timide qu'il ne pouvait pas entendre et avoir pleuré à la montée de l'avion. Les hôtesses m'ont dis que c'était pas grave, que j'allais le revoir, et moi de leur répondre "Oui, mais je ne sais pas quand."

7 commentaires:

  1. eh bien là suis en train de pleurer comme une madeleine. C'est très touchant et tu décris ses petits détails qui font les grandes histoires d'amour avec tellement bien que je m y croirais presque.Et c'est vraiment flippant de savoir qu'on va laisser son chéri à des milliers de kms.
    Ta "god famille" a l'air très attentionée en tout cas.

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  2. bon, maintenant que mon comm est passé , je voulais te dire aussi que les décorations hawaiiennes de ton sapin m'ont fait sourire surtout le papa noel torse nu et bronzé.
    J'ai une connexion de m"""" ces temps-ci ,
    la suite , la suite , je deviens accro....

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  3. Alors oui ca a l'air sympathique, et je me trouve peut être un peu dans le même cas, sauf que je l'ai toujours pas rencontrée et qu'elle me manque alors que je ne la connais que très peu....
    Alors c'est possible?!? C'est faisable, je veux dire, c'est possible donc les relations à distance?

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  4. C'est malin, maintenant j'ai la gorge serrée et les yeux humides !!! Quel suspense insoutenable !
    L'initiation-express au baiser m'a bien fait rire !
    La suite ! la suite !

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  5. Ouais, c'est très touchant ce que tu'as écrit ! Je viens de découvrir ton blog (je suis venue de 'From Florida to France'), et je me retrouve beaucoup dans tes "posts", sauf moi, je suis à l'envers (je suis une américaine qui a suivi son Frenchie en France).

    Je connaissais rien de la France avant de venir, donc ça a été (et l'est toujours d'ailleurs) la grande découverte.

    Anyways, I look forward to reading the rest of your posts to see what life as "une étrangère" is like on the other side of the ocean!

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  6. trop choupinou ^^

    j'avais... euh comment on dit déja... complètement zappé que tu m'avais donné ton blog (hé non c'est pas une métaphore en fait, tant pis) et puis la pouf: impossible de dormir-> regarder "blade runner" en streaming + relou a charger= file sur blog de cam -> hop lien vers ton blog... et puis bein finalement c'est chouette de redécouvrir l'histoire du commencement en plus longue, avec les effets de style et tout et tout.

    Bref, te fait un gros bisou soeurette, t'arrete pas d'ecrire c'est génial a lire :)

    damdidoudida

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  7. @Imane: Bah faut pas pleurer, ca continue bien hein promis, je l'ai revu mon amoureux des Etats-Unis ;)
    J'avoue ça aide de l'écrire, surtout que bon j'ai pas le bon journal avec moi pour vérifier les détails, donc c'est de mémoire...
    Oui j'ai une godfamily qui m'aime beaucoup et qui a fait beaucoup pour que je sois heureuse.

    :) C'est marrant hein des décos hawaiiennes sur un sapin qui représente l'hiver.

    @Tim: Bienvenu. Vis à vis de ton histoire, là il n'y a que toi qui peut décider. Assure tes arrières (en ayant des endroits ou te rendre si ça marche pas) si tu choisis d'y aller.
    Est-ce possible? Oui. Après je ne peux pas dire pour les autres. Les relations à distances comme on dis c'est comme le vent et le feu: les petites passions s'éteignent, les grandes s'embrasent. Il faut beaucoup de confiance, d'échange et de communication pour les maintenir ces relations là. Nous on y croyait et on a tout fait pour que ça marche. Bon courage à toi.

    @PCR: Je penses que tu ne te serais pas ennuyée si tu avais pu lire dans mon esprit à ce moment là. Pff heureusement que tout le monde dormais quand même. Allé j'ai posté la suite... C'est pas encore fini hein, on est encore qu'en 2004.

    @Samantha: Bienvenue. Tu as un français parfait dis moi.
    C'est vrai que moi j'ai eu de la chance, j'étais déjà venue, ça a aidé pour l'adaptation.
    :) That's why I like reading Deb's blog. It's just so interesting to see the other side of it...

    @Dam: Oula, va falloir que je surveille ce que j'écris avec le frérot ici moi :P
    Ben disons que j'avais quand même passé pas mal de détail quand j'ai raconté l'histoire à la maison (je ne me voyais pas raconter certaines parties au parent, tu verra de quoi je parles dans la suite)...
    J'aime trop écrire pour m'arrêter, ne t'inquiète pas.
    Merci pour ta visite ti frère.

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